Clara Audureau

Projets artistiques

Taille douce

Taille d'épargne

Sérigraphie

Livre d'artiste

Volume

Taille douce

La taille douce est un type de gravure qui consiste à générer un dessin en creux dans une plaque dure telle que le métal. La matrice est ensuite encrée manuellement selon un procédé long d’encrage et d’essuyage. 
Le support (papier) est mouillé, égoutté, puis placé sur la matrice encrée, dans une presse. En sortie de presse, la matrice est vidée de son encre et le support est imprimé (le dessin y est transféré en miroir). 

La gravure en taille douce compte plusieurs procédés  différents, dont la gravure à la pointe sèche et la gravure à l’eau forte. Dans le premier cas, la matrice est gravée directement à l’aide d’une pointe. Dans le second cas, la matrice est gravée grâce à un procédé chimique utilisant un « mordant », c’est à dire une solution corrosive qui creuse le métal. 

La pointe sèche est essentiellement pratiquée sur plaque de métal (zinc ou cuivre), mais elle peut aussi s’employer sur divers autres matériaux : plastique, carton, Tétrapak©…

Taille d'épargne

La taille d’épargne est un type de gravure qui consiste à générer un dessin en relief dans une plaque tendre telle que le bois ou le linoléum. 

Cette matrice est gravée à l’aide de gouges de différentes largeurs et formes. La matière extraite ne sera pas imprimée tandis que la matière conservée sera encrée et donc imprimée. La taille d’épargne peut s’apparenter au procédé du tampon. 

L’encrage de la matrice se fait à l’aide d’un rouleau. Elle est ensuite  introduite dans une presse et le support (papier sec) est placé par-dessus. Le dessin est transféré en miroir sur le support imprimé. 

Il est aussi possible de réaliser l’impression à la main ou à la cuiller, en pressant et en frottant le papier sur la matrice.

 

Sérigraphie

La sérigraphie est une technique d’impression, originellement manuelle, mais qui se trouve aujourd’hui automatisée dans le milieu industriel. 

Le procédé d’origine consiste à créer une matrice à l’aide d’un « écran« , c’est à dire une toile en maille fine tendue sur un cadre. Cette toile (originellement en soie, mais aujourd’hui en nylon) laisse passer les liquides, et en particulier l’encre utilisée pour la sérigraphie. Elle est enduite d’une solution photosensible qui durcit face à une source de rayons UV. En introduisant un cache entre la source de lumière et la toile enduite, on empêche la solution de se solidifier. Il y a donc des zones durcies par la lumière, et d’autres, encore liquides, qui sont éliminée par un rinçage. Après cette étape, la toile est composée de zones fermées (car bouchées par l’enduit solide) et de zones ouvertes. Les zones ouvertes laissent passer l’encre tandis que les zones fermées la retienne. La sérigraphie s’apparente à un système de pochoir.

Le support papier (ou textile, ou autre) est placé sous l’écran, et l’encre est versée par le dessus. À l’aide d’une racle, on procède à l’encrage de la toile et à l’impression du support qui se trouve en dessous.

Pour une impression en plusieurs couleurs, il faut préparer un écran par couleur. L’impression se fait ensuite couche par couche. En utilisant des encres peu opaques, on peut jouer avec la transparence et le mélange optique des couleurs. 

 

Livre d'artiste